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Semis direct de blé sur maïs grain dans l’Oise
Jeudi 26 octobre à Tourly (60), cinq étudiants d'UniLaSalle, une école d'ingénieurs en agriculture à Beauvais, ont organisé une journée de témoignages et d’essais de cinq semoirs de semis direct : Horsch, Semeato, John Deere, Sly et Weaving. Plus de 100 participants ont pu débattre de ce sujet suite au témoignage de Christophe Marchand, agriculteur en semis direct depuis 20 ans.
De nombreux échanges autour des semoirs de précision. (©Terre-net Média )
Benoît Robidou, Nicolas Dupuy, Marc-Antoine Leclère, Julien Fromentin et Christophe Demeester sont cinq étudiants d'UniLaSalle, originaires de différentes régions de France. Ils sont persuadés que le semis direct est une réponse à la diminution et la variation des prix de vente des céréales. Ils ont ainsi organisé une journée de démonstration et de test de semoirs de semis direct.
« Tous les cinq, nous avons pris conscience de l’appauvrissement et de l’érosion des sols ainsi que des charges de mécanisation qui représentent une part importante dans la comptabilité d’une exploitation », a déclaré Nicolas Dupuy.
Les semoirs en démonstration étaient :
- Le Sly Boss d’une largeur de travail de 2.25 m avec disques inclinés ;
- Le John Deere 750 A d’une largeur de travail de 4 m avec 24 éléments semeurs et un inter-rang de 16.7 cm ;
- Le Avatar SD de Horsch d’une largeur de travail de 6 m, monodisque avec un inter-rang de 16.7 cm ;
- Le Semeato d’une largeur de travail de 3 m à doubles disques de diamètre 38 et 41 cm pour une masse de 4 100 kg ;
- Le Weaving GD avec 18 éléments semeurs à disques droits, montés sur pivot pour réduire l’effort de traction en effaçant l’effet de ripage.
Christophe Marchand, agriculteur en semis direct depuis 20 ans, a apporté son témoignage lors de la présentation et démonstration des semoirs. (©Terre-net Média )
Si la technique est là, le simulateur des étudiants nous dira si les résultats économiques sont aussi prometteurs que ceux annoncés par les fabricants. Restera ensuite à se contenter d’une parcelle visuellement plus sale qu’en semis traditionnel si les changements de législation sur le glyphosate ne viennent pas perturber encore plus l’adoption en France de cette technique de production.
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